Pages vues le mois dernier

jeudi 17 décembre 2015

L'hiver en contraste



L'hiver en contraste


 J’ai travaillé sur: qu’est-ce que j’observe comme forme dans la nature et dans l’espace urbain et comment je peux les mettre en relation, en opposition et en complément. Il n’y a pas de recherche de sens, les images suggèrent davantage la forme pure.

La présentation de format diptyque contribue accentuer les oppositions, etc.

J’ai également travaillé avec la superposition, la surimpression et au contraste. Mes outils sont du film noir et blanc 32 ASA pour la prise de vue, du papier impression très contrasté pour la chambre noire.

Une chambre noire ne signifie plus grand chose aujourd’hui mais elle était une grande partie du résultat final à ce moment là.
 




 Diptyque 1 - Daniel Beauregard 1982


  Diptyque 2 - Daniel Beauregard 1982



 Diptyque 3 - Daniel Beauregard 1982  




  Diptyque 4 - Daniel Beauregard 1982



Les colonnes Daniel Beauregard 1982




 Devant la forêt - Daniel Beauregard 1982




Duo - Daniel Beauregard 1982





dimanche 18 mai 2014

Crinières et métaux

Crinières et métaux

 
Animal fascinant, le cheval côtoie l’homme depuis toujours.

Sa grande force, sa beauté, sa puissante masse nous fait lui vouer de l’admiration.

Bien qu’il soit encore plus majestueux dans la nature, il partage parfois un environnement qui ne lui ressemble pas et que l’homme lui a imposé.

La rouille, le métal, le vieux bois, les pneus, la tondeuse peuvent aussi contribuer à le rendre encore plus beau dans ses couleurs nature.


 *Cliquer l'image pour agrandir 




Daniel Beauregard-2014




 

Daniel Beauregard-2014



Daniel Beauregard-2014



Daniel Beauregard-2014



Daniel Beauregard-2014



Daniel Beauregard-2014




jeudi 16 janvier 2014

Les oiseaux d’hiver attirent aussi des poltrons




Les oiseaux d’hiver attirent aussi des poltrons 

Récit d'aventure
par
 Daniel Beauregard 



*Cliquer sur l'image pour agrandir

beauregard.daniel@videotron.ca
 


Photo Daniel Beauregard 2013


 
Cet automne, je me suis préparé à nourrir les oiseaux pour l’hiver. L’hiver précédent, j’avais soigneusement et patiemment fabriqué une jolie mangeoire de style rustique à l’aide de restant de planches d’une veille table. Cette réalisation est restée sans grand éclat au niveau architectural, mais je l’aime bien pour son côté personnel.

J’ai donc installé la mangeoire sur une pièce de bois à deux mètres de hauteur. L’emplacement près du jardin lui donne une touche particulière et j’ai pris soin de déposer au pied du socle de jolies roches.



En farfouillant dans ma remise, j’ai aussi découvert une ancienne mangeoire en plastique construite sur le modèle en rond avec trois étages bien garnies de perchoirs. Ceux-ci accueillent les atterrissages des oiseaux.



J’ai complété mon attirail avec un support semblable à une cage métallique pour y loger des gâteaux de suif bien gras dont raffolent les oiseaux pendant l’hiver.



Un gros sac de graines de tournesol et un autre de graines variées allaient assurer le menu de mes nouveaux amis.



Je dois ajouter que l’environnement derrière chez moi est parfait pour accueillir les oiseaux. Ils peuvent se poser ou se cacher dans un arbuste conifère de bonne dimension placé à deux mètres des mangeoires.  Un camouflage parfait pour les aller et retour gastronomiques.


 
Photo Daniel Beauregard 2013



Très vite j’ai été rassasié et quelle satisfaction en les voyant apparaître, mésange, gaie bleu, cardinal, jonco, pic, sitelle, sizerin, tourterelle. Cette vive animation d’autoroute ailée m’a enchanté en me procurant beaucoup de plaisir à les observer et surtout les photographier.



Mai qu’elle fut ma déception en apercevant un gros écureuil gris bien installé dans la mangeoire et s’empiffrant à une vitesse incroyable de la nourriture de mes oiseaux. Je n’allais pas rester là à ne rien faire à regarder ce glouton s’empiffrer et ainsi priver mes amis ailés du plaisir de déguster les graines, ce repas préparé avec amour par un ornithologue en devenir.


Photo Daniel Beauregard 2013



Il ne s’agissait pas d’un écureuil mais d’une famille entière, parents et rejetons. Je ne me doutais pas qu’ils allaient m’enfermer dans une guerre interminable. En bon chrétien altruiste j’ai décidé de combattre avec des moyens simples et d’égal à égal.


Ma première priorité de stratégie militaire se dirige vers la mangeoire ancestrale sur le piquet, elle était trop facile d’accès. J’ai misé sur le déplaisir à se rendre au garde-manger. J’ai élaboré un obstacle semblable aux tapis cloutés utilisés par les policiers sur la route. J’ai adapté le principe à des petites baguettes cloutées et dispersées sur le piquet et en dessous de la mangeoire. Je n’aurais pas aimé avoir à parcourir ce chemin pour me rendre prendre mon repas. En effet, les premiers essais de mes envahisseurs furent suffisamment désagréables pour les faire reculer.


Photo Daniel Beauregard 2013 


Mais, désespoir! Quelle ne fut pas ma surprise de revoir un gros écureuil dans le garde-manger. J’entrepris donc une phase d’observation pour comprendre le stratagème de ses bêtes sans scrupule et sournoises.



J’ai alors compris qu’un écureuil gris possède une très grande force de propulsion de ses pattes arrière et de ce fait peut réussir un saut proportionnellement beaucoup plus grand qu’un sauteur olympique de 6 pieds quatre pouces.Le parcours se fait en deux étapes, primo le saut sur le toit  et secondo la descente dans la mangeoire tout cela sans avoir seulement effleurer mes baguettes de clous piquants.



Ma réaction fut très spontanée « à la guerre comme à la guerre». J’ai tendu de mon genévrier un fil de fer vers le cadre de bois de la fenêtre de la maison et y ai suspendu la mangeoire maintenant déboulonnée du piquet. Tout cela suspendu à au moins 2.5 mètres du sol.



J’ai vu à de nombreuses reprises mes bibittes plongeuses parcourir les branches du génévrier pour évaluer  la possibilité de plonger vers la mangeoire. Mais peine perdue, les branches trop flexibles ne donnaient pas un support assez résistant pour assurer l’élan. J’ai été sidéré d’apercevoir  ti-gris plonger du cadre de la fenêtre en se servant comme un excellent support. J’ai transporté mes baguettes de clous sur le cadre, j’ai ajouté de la graisse à cuisson. Malheureusement, tout cela sans succès. J’ai installé un obstacle (un grand styrofoam) entre la mangeoire et la fenêtre et ti-gris a sauté sur l’obstacle avant d’atterrir sur la mangeoire.



J’en ai retenu en conclusion trois mots «habilité, équilibre, détermination». 



Une autre caractéristique de sciuridé provient de sa flexibilité. En s’accrochant à une branche par ses griffes recourbées il peut sans effort particulier s’étirer pour attraper la mangeoire par ses pattes avant. À cause du peu de surface, il ne peut monter dessus, il réussit à  fouiller avec son nez pour capter des graines en position ¨Cirque du Soleil¨.

Photo Daniel Beauregard 2013



Photo Daniel Beauregard 2013 



Malgré mon envie de tout abandonner j’ai regroupé mes dernières énergies combattantes pour passer à une autre solution.

Quand vous faites du camping, vous avez des poteaux métalliques qui s’ajustent en hauteur et qui peuvent servir à supporter une mangeoire. Dans un cas, la mangeoire rustique déjà pourvue d’un trou sera déposée sur la pointe du poteau et solidifiée par une attache. Pour l’autre, j’ai fabriqué une allonge en bois pour ensuite la déposer sur la pointe du poteau.Une bonne petite couche de graisse à cuisiner sur le poteau allait compléter la ruse du guerrier citadin. Même avec un ajout d’huile à moteur, ce qui arrêterait certainement un humain, mes grimpeurs ont fini par trouver les conditions pour y arriver.



J’en suis donc à constater mon échec pour ce qui est de la mangeoire rustique mais à une victoire pour le triplex. Le gras de suif reste aussi inaccessible sur le fil de fer. Je sors avec ma grosse voix pour les chasser. J’avoue avoir aussi lancer quelques objets de défoulement. J’ouvre la fenêtre pour crier aussi baw…. Ma petite fille Alexie m’a vu le faire et elle est restée ébaillie du plongeon immédiat de l’écureuil provoqué par mon grognement animal. Elle a compris qu’elle pouvait les chasser juste en cognant dans la fenêtre, c’est devenu un jeu pour elle.



Devrais-je remettre mon projet à l’an prochain pour être réaliste?



Je me dois de revenir à mon objectif de départ qui se voulait d’aider les oiseaux à passer l’hiver et à les admirer en retour. J’avoue y prendre beaucoup de plaisir. J’ai croqué de très belles photographies. J’ai appris quelques notions d’ornithologie. 


Photo Daniel Beauregard 2013



Ils me procurent une grande satisfaction en les observant et en les écoutant. Nous sommes bien maladroits devant leur qualité de voltigeur.Ils sont comme nous, se coltaillent, se picossent, se tiennent aux aguets et  se servent avant tout en premier. Les voir virevolter devant ma fenêtre contribue à égayer mon hiver et je ne peux que constater leur courage par grand vent et grand froid.



Je connais mieux les écureuils et j’ai même de très bonnes images de leurs poses uniques. Je ne les aime pas vraiment plus mais je compose avec pour le moment. L’an prochain je tenterai d’utiliser mon expérience pour les freiner, enfin je l’espère.


Photo Daniel Beauregard 2013



Chose certaine mon rendez-vous avec les oiseaux restera à l’agenda.



Parfois je pense à eux et je me demande ce que font les oiseaux la nuit à - 25 degrés quand je dors bien emmitouflé dans mon lit.


Photo Daniel Beauregard 2013

  Daniel Beauregard


Photo Daniel Beauregard 2013




Photo Daniel Beauregard 2013


  





dimanche 3 novembre 2013

Moments lumineux

 

Moments lumineux



En abordant la thématique de la lumière, je me suis donné un cadre précis. J’ai voulu m’en tenir à mon environnement immédiat.

J’observais depuis l’automne comment la lumière pénétrait très différemment dans la maison et comment cela changait ma perception des objets et de l'espace.
Pour capter ces moments lumineux j’ai voulu photographier uniquement avec ma tablette Ipad.  

En cours de route j’ai inclus quelques éléments extérieurs du jardin. 


*Cliquer sur l'image pour agrandir

beauregard.daniel@videotron.ca






Ajouter une légende



























mardi 12 février 2013

Sur deux roues

Sur deux roues

  -->
De ma première  bicyclette acquise aux environs de 10 ans à mon dernier vélo acheté pour mes 60 ans, mon attachement pour les deux roues est resté le même.

Mon but a grandement changé.  Dans la vingtaine, j’ai rapidement découvert le goût de l’aventure et les possibilités de parcourir l’espace.

Mon premier périple avec *Louise en 1976 c'était  avec nos supers dix vitesses en acier blindé. Nous avons quitté la maison à Granby pour Dunham ensuite direction Sutton pour revenir à Granby la troisième journée.



Ma caméra toujours dans un sac accroché au vélo. J'ai capté bien des scènes avec lesquelles je reconstruis mes souvenirs.

J’ai comme toujours insisté pour prendre le temps de capter des images pour nourrir un grand  besoin de conserver, d’explorer et de créer.

Le vélo est un bel objet qui mérite qu’on le prenne en portrait, qu’il soit rudimentaire ou hyper performant. 
Les vélos font de plus en plus partie de notre environnement.  Ils servent pour le transport, pour le plaisir, pour voyager et s’entraîner.
Les vélos sont devenus des objets de design aux couleurs explosives et que dire des cyclistes, ces extra-terrestres profilés.

 Mon CV vélo

Quelques circuits cyclo-touristiques qui m’ont vu m’enchanté au cours des années:

- en solitaire: San Francisco à Los Angeles: 700 kilomètres, une grande aventure.

-  avec mon ami Yvan Provencher: plusieurs années à inventer des circuits de 3 jours appelés «voyage de pêche»

Estrie, Vermont, Laurentides, Lanaudière, Beauce, Mauricie.

- avec Louise: plusieurs petits voyage de 2 ou 3 jours :

Estrie, Orford, Centre du Québec, (Trois-Rivières-Québec rive sud-retour rive nord), (Granby-Montréal-St-Agathe et retour), Vermont, Les Îles Lamothe, Portneuf, Le Bas du Fleuve, La Côte du Maine.

- avec des amis sur des pistes cyclables :

Le Petit Témis, Le Centre du Québec, La région de Québec, Les Mille-Îles, Montréal. 

*Louise et moi sommes ensemble depuis 40 ans



Mes images du monde de la bicyclette...

*Cliquer pour agrandir l'image


 Fin de parcours
Daniel Beauregard - Îles de la Madeleine - 2008


Touche de jaune
Daniel Beauregard - Estriade- 2012

 Ombre projetée
Daniel Beauregard - Arles - France - 2010


 Imitation
Daniel Beauregard - Chicago - 2008

 
 Permission
Daniel Beauregard - France - 2010

 
 Fin de saison
Daniel Beauregard - Estriade - 2012

 Légèrement corsé
Daniel Beauregard - Carnas- France - 2010

 Bicycle banane
Daniel Beauregard - Granby - 1980


 Vue d'en haut
Daniel Beauregard - Îles d'Orléans 

 Monture et cavalier 1
Yvan Provencher - Vermont


 Monture et cavalier 2
Daniel Beauregard - Vermont


 Spectateurs
Yvan Provencher - Vermont


 Tu t'en vas déjà
Daniel Beauregard - QC

 Jeux d'eau
Daniel Beauregard - Estrie - 1990


 Louise à la mer
Daniel Beauregard - Cape Cod - 1973


 Louise aux Îles 
Daniel Beauregard - Îles de la Madeleine- 2008

Cycliste au ciel
Daniel Beauregard-Maryland-2006

 Nos vélos bleus
Daniel Beauregard - Îles Lamothe- Vermont- 2011


Point  d'arrivée - Daniel Beauregard
Colline D'Hollywood - Los Angeles - 1987


PS: Je me promets de changer de vélo pour mes 70 ans et peut-être aussi pour mes 80 ans.